Les causes exactes du cancer de la vessie n'ont pas encore été élucidées. Les chercheurs supposent que différents facteurs peuvent influencer le risque de développer la maladie. Certains de ces facteurs peuvent être influencés, d'autres non.
Les facteurs qui peuvent favoriser le développement du cancer de la vessie incluent:
Le tabagisme est le principal facteur de risque connu.
Les personnes qui fument ont au moins trois fois plus de risques de développer un cancer de la vessie que les non-fumeurs. Environ la moitié des cancers de la vessie sont dus au tabagisme.
La raison en est que la fumée de cigarette contient de nombreuses substances cancérigènes. Lorsque l'on fume, ces substances pénètrent dans le sang et sont filtrées par les reins. Elles parviennent ensuite dans la vessie avec l'urine et endommagent l'organe jusqu'à ce qu'elles soient éliminées avec l'urine.
Arrêter de fumer est toujours bénéfique et réduit le risque de développer différents cancers!
Les personnes qui sont exposées pendant une longue période à certains produits chimiques (par exemple les amines dans l'industrie du caoutchouc, du cuir, du textile, des colorants ou des produits chimiques) ont un risque accru de développer un cancer de la vessie.
Les coiffeurs et les chauffeurs routiers sont également considérés comme potentiellement à risque en raison de leur contact fréquent avec des produits chimiques ou des gaz d'échappement.
La prise de certains médicaments et compléments alimentaires peut augmenter le risque de cancer de la vessie.
Les résultats de recherches indiquent que la pioglitazone, un médicament contre le diabète, pourrait être associée à un risque accru de cancer de la vessie. Le risque semble être plus élevé lorsque des doses plus importantes sont utilisées.
La prise à long terme du médicament de chimiothérapie cyclophosphamide peut irriter la vessie et augmenter le risque de cancer de la vessie.
Les compléments alimentaires contenant de l'acide aristolochique (principalement dans les herbes de la famille des aristoloches) ont été associés à un risque accru de cancer de la vessie.
Les personnes qui boivent beaucoup de liquide chaque jour ont tendance à être moins souvent atteintes d'un cancer de la vessie. Cela pourrait s'expliquer par le fait qu'elles vident leur vessie plus souvent, ce qui pourrait empêcher les produits chimiques de rester dans la vessie.
Pour les adultes en bonne santé, il est recommandé de boire 1 à 2 litres de liquide par jour, de préférence de l'eau.
Le risque de cancer de la vessie augmente nettement chez les hommes à partir de 60 ans.
Les hommes sont trois fois plus touchés que les femmes.
On suppose que les irritations ou inflammations chroniques de la vessie peuvent augmenter le risque de cancer de la vessie.
Antécédents familiaux
Les personnes dont la famille compte de nombreux cas de cancer de la vessie ont un risque plus élevé de développer elles-mêmes cette maladie. Cela peut notamment être dû au fait qu'elles sont exposées aux mêmes substances cancérigènes, par exemple la fumée de tabac.
Des modifications génétiques qui entravent la dégradation de certaines substances toxiques dans l'organisme, comme les variantes des gènes GSTM1 ou NAT2, peuvent également augmenter le risque de cancer de la vessie.
Syndromes génétiques rares
Dans de rares cas, un syndrome génétique héréditaire peut augmenter le risque de cancer de la vessie.
Il s'agit notamment des syndromes suivants:
La radiothérapie du bassin peut augmenter le risque de cancer de la vessie.
Vous ne pouvez pas modifier les facteurs de risque tels que votre âge ou votre prédisposition génétique. Cependant, vous pouvez contribuer à réduire votre risque en prenant les mesures suivantes:
Vous favoriserez ainsi non seulement la santé de vos reins, mais vous contribuerez également à votre bien-être général.
Medical Services Manager, MSD Suisse
Brigitte Reinhart dispose d’une formation en biologie moléculaire et en technologue génétique. Très expérimentée dans la recherche médicale appliquée, elle travaille depuis plus de 15 ans dans les services médicaux de grandes entreprises pharmaceutiques. En tant que responsable des services médicaux de MSD, elle s’assure de la qualité et de l’exactitude des contenus publiés ici.